Mais l’orgie et la camaraderie des femmes m’étaient interdites. Pas même un compagnon. Je me voyais devant une foule exaspérée, en face du peloton d’exécution, pleurant du malheur qu’ils n’aient pu comprendre, et pardonnant! – Comme Jeanne d’Arc! – ‘Prêtes, professeurs, maîtres, vous vous trompez en me livrant à la justice. Je n’ai jamais été de ce peuple-ci; je n’ai jamais été chrétien; je suis de la race qui chantait dans le supplice; je ne comprends pas les lois; je n’ai pas le sens moral, je suis une brute: vous vous trompez…’
But orgy and the comradeship of women were forbidden me. Not even a companion. I could see myself in front of an angry crowd, facing the firing-squad, weeping with the unhappiness which they would not have been able to understand, and forgiving them! - Like Joan of Arc! - ‘Priests, doctors, masters, you are mistaken in handing me over to justice. I have never belonged to this people; I have never been a Christian; I belong to the race which used to sing under torture; I do not understand the laws; I have no moral sense, I am an animal: you are making a mistake…’
(Rimbaud, Une Saison en Enfer, tr. Oliver Bernard)